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L'intestin, notre 2ème cerveau

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Sommaire

L'intestin et le système digestif dans son ensemble peut être considéré comme un véritable cerveau, de par sa concentration en cellules nerveuses

La notion de second cerveau ou système nerveux entérique est une théorie scientifique récente. L'intestin et le système digestif dans son ensemble peut être considéré comme un véritable cerveau, de par sa concentration en cellules nerveuses (travaux de M.D. Gershon, chercheur américain) : il est peuplé de près de 200 millions de neurones, avec seulement 1000 neurones de moins que notre cerveau premier. Le système digestif communique avec l'encéphale (système nerveux central) et le système nerveux autonome grâce au nerf vague qui renseigne le cerveau sur ce qui se passe dans l'intestin et qui donne des ordres aux muscles intestinaux. Il pilote la digestion et régule la façon dont nous mangeons, en parfaite autonomie mais communique constamment avec notre cerveau principal : sur 10 communications entre le cerveau et l'intestin, 9 sont émises par le tube digestif.

Si l'intestin souffre, il prévient le cerveau en générant des émotions et des réactions, toujours en vue de protéger l'organisme : arrêt du travail de la digestion par exemple, douleurs abdominales, nausées. La présence de nombreux neurotransmetteurs au niveau de l'intestin favorise la connexion de ce dernier avec le cerveau : il abrite un réseau complexe de neurotransmetteurs (ou neuromessagers), de neuromodulateurs, de molécules identiques à celle de l'autre cerveau comme la sérotonine, la mélatonine, l'acétylcholine, l'épinéphrine, les nétrines, plus d'une vingtaine au total découvertes à ce jour : 95% de la sérotonine, indispensable à notre bien-être psychologique se trouve dans l'intestin.

Une flore intestinale optimale :

La flore intestinale est composée de plus de 500 espèces différentes de bactéries, le nombre de bactéries augmentant au fur et à mesure que l'on descend dans le tube digestif : de 10000 environ par ml, au niveau du duodénum, leur nombre atteint 10 milliards par ml au niveau du gros intestin. La flore dominante, exclusivement anaérobie,( gram >0) est composée de bactéries à des concentrations très élevées ≥ 109 UFC*: Bacteroides, bifidobactéries. La flore sous-dominante (106 à 108 UFC) est constituée de bactéries aéro-anaérobies (Gram <0) facultatives, entérobactéries, streptocoques et lactobacilles, mais pourvues d'une molécule dénommée LPS (LipoPolySaccharides), une endotoxine toxique : la croissance de la flore intestinale bactérienne Gram négatif est normalement régulée et réprimée par notre flore dominante.Il existe également une flore de passage mais qui ne s‘implante pas dans le tube digestif : la flore endogène empêche certaines de ses bactéries potentiellement pathogènes de se développer dans des conditions normales.

La flore se divise en deux catégories : une flore, dite de fermentation, et l'autre dite de putréfaction.La flore de fermentation est plus présente dans la partie ascendante du côlon et tire son énergie des glucides. La flore de putréfaction est plus localisée dans sa partie descendante et utilise surtout les protéines.

Un intestin grêle en bon état, avec une flore intestinale en bon équilibre, joue un rôle capital dans les mécanismes de défense immunitaire : notre organisme est pourvu de plusieurs organes dits "lymphoïdes", capables de produire des anticorps, l'intestin grêle renfermant à lui seul plus de la moitié de la masse de tissu lymphoïde total. Le système immunitaire intestinal localisé dans le chorion contient 70 à 85 % des cellules immunitaires de tout l'organisme : lymphocytes intra-épithéliaux, lymphocytes T et B, plasmocytes et macrophages isolés ou organisés en follicules lymphoïdes et plaques de Peyer au niveau de l'iléon.

Des études récentes ont démontré que, comme l'intestin produit un grand nombre de cellules immunitaires, il est à l'origine de nombreux troubles parfois très éloignés des problèmes intestinaux : migraines, surpoids, stress, déprime, anxiété, insomnie, problèmes cutanés, problèmes pulmonaires et infections diverses. Le rôle des bonnes bactéries est donc de "tenir la place" en empêchant les pathogènes de se fixer sur la paroi intestinale. De plus, elles produisent des vitamines comme la K et celles du groupe B.

Toutefois la flore peut être très vite déséquilibrée, lors de la consommation d'un élément particulier : trop de glucides engendrent alors le développement de gaz intestinaux, trop de protides entrainent des flatulences malodorantes. Il en va également de même lors de la prise d'antibiotiques à large spectre qui éliminent non seulement les bactéries responsables de l'infection, mais également celles de notre flore intestinale. L'excès d'anti-inflammatoires, les touristas, les excès de sucrerie, le diabète de type II, la malnutrition, les candidoses entrainent également des déséquilibres de notre flore intestinale ainsi qu'une augmentation de la perméabilité intestinale (Leaky gut syndrome). La flore sous-dominante prend alors le contrôle, les endotoxines ( LPS) se retrouvant dans le sang, avec une production d'anticorps dirigés contre elles.

Attention à certains médicaments :

Certains médicaments destinés à agir sur le cerveau ont également des effets sur l'intestin puisqu'une bonne part des neurotransmetteurs du cerveau sont aussi présents dans l'intestin. C'est le cas des antidépresseurs qui, en agissant sur la sérotonine pour améliorer l'humeur, provoquent souvent des troubles digestifs chez les patients soignés pour une dépression. A l'inverse, à petites doses, on sait que les antidépresseurs peuvent améliorer les symptômes intestinaux en cas de syndrome de l'intestin irritable.

Les perturbations intestinales, dues à un antibiotique par exemple, engendrent des troubles de l'anxiété, par la multiplication d'une protéine responsable de l'humeur.

Certaines maladies ou lésions cérébrales, comme la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson, ont un effet sur le système nerveux intestinal.

L'impact du fonctionnement intestinal sur les neurotransmetteurs, et inversement, offre une explication fonctionnelle (et non psychosomatique) aux liens entre troubles de l'humeur et de la digestion.

La santé de l'intestin commence par une bonne alimentation :

Les erreurs alimentaires sont très vite délétères sur le bon fonctionnement de ce deuxième cerveau : excès d'apports en protéines, produits sucrés, concentrés en amidon et en gluten (blé, orge, avoine), aliments riches en graisses saturées (viandes, pâtisseries industrielles ,huile de palme ,de coco ....), cellulose en excès (son, flocons d'avoine, légumes secs, toutes les gommes). De plus, une mastication ainsi qu'une salivation insuffisante sont des habitudes qui ne peuvent qu'aggraver le processus : les repas pris sur le pouce ,en marchant ou en continuant à travailler sont à déconseiller.

L'une des solutions est de consommer des aliments sans déchet, pauvres en cellulose, ainsi que des produits issus de l'agriculture biologiques car ils contiennent des germes encore vivants. Les vitamines du groupe B (surtout présents dans les légumes) sont une autre piste à suivre, à condition qu'ils soient cuits al dente ou à la vapeur, afin de les préserver de la chaleur, néfaste pour eux. Une pincée de levure de bière en paillettes au moment de servir peut augmenter les apports en vitamine B12 : c'est facile à réaliser, il suffit d'avoir le réflexe. Et privilégiez le plus possible les repas pris dans le calme, même si vous disposez de peu de temps, tout en veillant à bien mastiquer chaque bouchée : c'est la qualité qui est essentielle, non la quantité.

Et n'hésitez pas à apporter des micro-organismes vivants sous forme de pro-biotiques vivants afin de reconstituer la flore intestinale, souvent malmenée.

Le stress et ses conséquences sur notre 2ème cerveau :

De nombreuses études démontrent que les évènements stressants de la vie sont associés à l'apparition de symptômes ou à une aggravation des symptômes d'affections digestives, notamment la maladie inflammatoire de l'intestin (MII), le syndrome de l'intestin irritable (SII), ainsi que le reflux gastro-œsophagien (RGO) pathologique et l'ulcère gastro-duodénal** : le stress inhibe la vidange de l'estomac, ralentit la motricité de l'intestin grêle et accélère le transit au niveau du côlon et ce , de façon quasi immédiate. Ses effets peuvent également être associés à des modifications de la sensibilité douloureuse : le seuil de sensibilité diminue et augmente de ce fait sa perception.

L'identification des causes de stress ainsi que la recherche de solutions pour éliminer les tensions psychiques excessives peuvent permettre petit à petit de retrouver un intestin en bonne santé : qi gong, EFT, relaxation, tai chi, activité physique ou tout simplement bien respirer. 

Une bonne respiration abdominale :

Nos deux cerveaux, celui de notre tête et celui de notre ventre, doivent coopérer : le diaphragme est le vrai chef d'orchestre de la respiration profonde. Les mouvements inspiration-expiration du diaphragme et leur amplitude déterminent la quantité d'air absorbé, tout en sollicitant l'abdomen à cette manœuvre. Bien respirer, c'est assurer un massage naturel sur la vésicule, le foie, le pancréas, la rate, les intestins tout en favorisant les fonctions d'assimilation-élimination.

La respiration profonde va en effet stimuler les plexus, directement reliés par le nerf vague au premier cerveau : l'hypophyse, ainsi mieux alimentée en oxygène, crée plus d'endorphines, les hormones « du plaisir », qui nous donnent des ailes !sympathique et une inhibition du système nerv

L'auto-massage abdominal, tout aussi bénéfique, est une autre façon d'appendre ou de ré-apprendre à bien respirer. Il suffit, une fois en position couchée sur le dos, de placer vos deux mains, paumes vers le bas, sur la région du plexus solaire, après les avoir frottées l'une contre l'autre pour en augmenter la chaleur et les charger en énergies : au bout de quelques minutes, vous ressentez alors une légère chaleur irradier vers le plexus solaire. Toujours en position allongée, pliez ensuite les genoux en espaçant légèrement les pieds. Inspirez profondément en faisant passer l'air dans le haut du thorax et en gonflant le ventre puis expirez en rentrant le ventre, tout en veillant à creuser légèrement la partie inférieure de la paroi abdominale, vos deux mains appuyant légèrement sur le ventre : cette position est à conserver durant l'inspiration thoracique suivante. Ce cycle d'inspirations/expirations est à renouveler de 6 à 8 fois : à chaque nouvelle expiration, essayez de creuser un petit peu plus l'abdomen et de maintenir cette pression durant toute l'expiration.

L'hydrothérapie du colon :

L'intestin évacue le reste de l'alimentation que le corps ne peut digérer ou dont il n'a plus besoin, dont un certain nombre d'hormones qui régulent nos émotions : sérotonine, GABA, acétylcholine, noradréaline. Pour différentes causes, sa dérégulation peut entrainer une accumulation des déchets, mais aussi être la source de désordres émotionnels.
L'hydrothérapie est une technique douce de lavement des intestins, accompagnée de massages enveloppants qui va permettre un réel nettoyage du gros intestin, aussi bien sur le plan physique que psychique : certaines personnes peuvent enfin lâcher prise.

Du sport bon pour le moral mais aussi pour l'intestin :

L'exercice est reconnu pour atténuer la tension et soulager les symptômes, à condition qu'il ne soit pas trop intense : l'exercice physique vigoureux peut provoquer des symptômes de RGO pathologiques, en plus d'être pro-oxydant de part la production de radicaux libres : assurez-vous d'augmenter lentement l'exercice et de choisir celui qui vous le convient le mieux.


* UFC/g: Unités Formant Colonies/ gramme de fécès
** Mayer, EA. The neurobiology of stress and gastrointestinal disease. Gut 2000;47;861-869

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Département Bien-être & Nutrition

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