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Le mal des transports, comment le gérer ?

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Sommaire

La cinétose ou mal des transports, constitue l'ensemble des troubles provoqués chez certains sujets dès lors qu'ils voyagent surtout en bateau ( 30% des cas) mais également en voiture, en bus, en train, en avion.

Cette affection, très fréquente chez les 3 à 12 ans, avec une prévalence plus importante chez les femmes que chez les hommes peut tourner très vite au cauchemar. Nausées, vomissements, sentiment de mal être général, sueur, maux de tête, somnolence, pâleur, perte de concentration, voir même tachycardie, pouvant aller jusqu'au malaise, tels sont les sensations et signes possibles pour les personnes affectées de ce trouble qui a pour origine une confusion de l'organisme face à des informations contradictoires transmises par le cerveau, l'oeil et les muscles. Certaines règles de bon sens, de techniques de relaxation et de phytothérapie peuvent contribuer à le prévenir ou du moins à en diminuer les symptômes.


Le mal des transports et son mécanisme d'action :

  • Le mal de transport résulte d'un déséquilibre entre les informations reçues par l'œil, une perception visuelle permettant de situer le corps par rapport au plan de l'horizon et ce que perçoit l'oreille interne, via notamment le labyrinthe, siège de l'équilibre, où les capteurs neurosensoriels (cellules ciliées) contenues dans ses trois canaux semi-circulaires , via les otolithes informent les cils selon les déplacements de la tête. Ces informations sont alors transmises et traitées par le cervelet qui donne alors aux muscles, pourvus également en récepteurs, des ordres pour réagir correctement et se maintenir en équilibre : une sensibilité "proprioceptive" permettant ainsi au corps de se situer dans un espace.
  • Du fait de l'existence de connexions entre ces centres de l'équilibre et les noyaux du nerf vague (pneumogastrique), le mal des transports peut engendrer également des nausées, des vomissements ou des vertiges.
  • La composante psychologique demeure également un facteur important de déclenchement, la peur ainsi que le stress pouvant largement accentuer le mal des transports.
  • Se sentir mal lors d'un transport résulte en somme d'une somme d'informations contradictoires, d'un message d'erreur émanant du cervelet, qui se retrouve dans l'incapacité d'évaluer la position du corps dans l'espace, certains des récepteurs n'ayant enregistré aucun mouvement ou pu faire face à un déplacement imprévu, soudain : les symptômes sont alors une des réponses trouvées par le cerveau pour faire face à ce bug « informatique ».

Choisir une bonne place pour voyager :

  • Choisir la meilleure place, suivant le mode de transport, est l'une des premières règles à adopter. En voiture, mieux vaut se placer à l'avant, près d'une fenêtre, voir même conduire soi-même, les yeux devant alors anticiper les mouvements que le corps doit subir.
  • Si l'on est passager, la tête doit rester droite ou bien placée en arrière, en évitant de lire. Une conduite avec le moins d'accélérations ou de décélérations possibles, ainsi qu'une voiture avec des suspensions pas trop souples permettent d'augmenter le confort, tout comme le fait d'éviter le plus possible les niveaux sonores élevés, sources de stress et de déclenchements de mal-être.
  • En train, la place de choix est celle située à l'avant, près des fenêtres et surtout dans le sens de la marche : cela permet de se trouver le plus proche possible du centre de gravité et d'anticiper les mouvements du wagon. En avion, le centre de gravité se trouve près des places situées près des ailes, la ligne d'horizon devant être fixée le plus possible ou du moins un point fixe. Les vols en haute altitude et donc long courrier engendrent toutefois moins de turbulences, sources de stress et facteurs déclenchants.
  • En bateau, il convient de toujours fixer l'horizon ou du moins un point fixe comme un phare, la côte, un nuage, assurant ainsi une référence visuelle au cervelet. L'effet de tangage et de roulis se font moins sentir au centre du bateau et près de la ligne de flottaison. Le fait de sortir le plus souvent à l'air libre peut contribuer à mieux supporter la houle.

Des techniques et règles d'hygiène faciles à mettre en pratique :

  • Avant un voyage, quelque soit le mode de transport choisi, mieux vaut avoir bien dormi, ainsi que s'habiller en conséquence, les excès de froid ou de chaud pouvant majorer les symptômes.
  • N'hésitez pas à manger légèrement, en évitant les aliments trop gras, l'alcool et le tabac, l'estomac devant être partiellement rempli en cas de vomissements.
  • Pendant le voyage, pensez à vous hydrater en buvant régulièrement de petites gorgées soit d'eau citronnée, sucrée au miel éventuellement ou des infusions à base de gingembre ou de menthe, aux vertus anti-nauséeuses.
  • Evitez le plus possible de respirer les odeurs fortes de cuisine, d'essence ou de parfum, qui, de par les molécules qu'elles produisent, peuvent déclencher des sensations de nausée, via les récepteurs olfactifs.
  • Certaines techniques de biofeedback permettent d'exercer des contrôles volontaires des modifications corporelles végétatives induites par le mal des transports : si vous voyagez régulièrement, celles-ci, en traitement de fond, peuvent s'avérer particulièrement efficaces.

L'aromathérapie au secours du mal des transports :

  • Pour les adultes, 1 goutte d'huile essentielle posée sur un ½ sucre ou directement sur la langue permet de bloquer les nausées. Les effets sont identiques si l'on respire directement le flacon d'huile essentielle ouvert. Pour les enfants, l'huile essentielle de gingembre présente les mêmes vertus.
  • Pour les enfants et les adultes cette fois, une synergie composée d'une goutte d'huile essentielle de basilic, menthe poivrée, mélisse et citron peut être un remède des plus efficaces : en massages sur le haut du dos lorsque la nausée monte ou tout simplement en la respirant.

La phytothérapie et ses vertus anti-nauséeuses :

  • Le fait de sucer tout simplement une tranche de citron diminue les sensations nauséeuses, tout comme le fait de boire des citronnades.
  • En prévention surtout du mal de mer, rien de tel qu'une infusion de noix de muscade, 5 minutes dans de l'eau bouillante et bue avant les premiers malaises.
  • Boire des infusions de gingembre, par petites gorgées et souvent ainsi que celles à base de basilic frais permettent de « soigner », en cas de symptômes déclarés.

Les autres outils de la médecine douce :

  • Scleranthus, en fleurs de Bach, peut contribuer à agir à la fois sur les nausées ainsi qu'à l'instabilité. Associé à Noyer commun, de par sa capacité à augmenter l'adaptation aux changements de pentes, aux virages et aux mouvements ainsi qu'au prunier myrobolan, pour éviter la perte de contrôle, la prise de 2 gouttes de chacune des fleurs, autant de fois que nécessaire, constitue un autre outil facile à utiliser et dénué d'effets secondaires.
  • Votre médecin homéopathe peut vous aider à diminuer les symptômes via la prise de 3 granules ½ avant le départ de Cocculus Indicus 9 CH ou de Petroleum 9 CH. Si les symptômes sont améliorés en mangeant, il convient de prendre alors Petroleum 9CH ou Tabacum 9 CH si cela est dû au grand air respiré.

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