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Comment bien s'alimenter avec un cancer ?

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Sommaire

Le cancer est un phénomène de plus en plus croissant, une pathologie qui se guérit de mieux en mieux aussi, du fait de l'importante recherche scientifique déployée à son égard : il n‘est plus aussi invulnérable, comme on pouvait le penser il y a encore quelques années.

Il présente des failles, où le système immunitaire, et notamment les fameuses cellules tueuses( NfkappaB) s'engouffrent au quotidien déjà pour tuer à longueur de temps dans l'œuf tous les cancers que nous fabriquons. Mais lorsque cette première armée de soldat n'a pas été assez efficace, les interventions médicales, couplées aux traitements classiques peuvent être complétés par des stimulations supplémentaires du système immunitaire par le biais notamment d'une meilleure nutrition, d'activité physique, d'une prise de conscience et d'une façon de vivre peut-être plus équilibrée.

Une alimentation la plus hypo-toxique possible :

  • De nombreuses études in vitro et in vivo ont démontré de nos jours que bon nombre de nutriments contenus dans les aliments, ainsi que dans certaines plantes, de par les composés phytochimiques qu'elles renferment, peuvent contribuer à réduire les effets indésirables des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie, voir d'en augmenter leur efficacité, de ralentir la multiplication des cellules malades, de réduire la formation de métastases, de régulariser les taux d'hormones (en cas de cancers hormonodépendants) et de soutenir le système immunitaire, le véritable char d'assaut, quelque soit le type de cancer.
  • La première piste est de limiter le plus possible les sources de toxines, afin d'alléger le foie, le filtre de notre organisme : plus il est en meilleur état et plus le traitement de chimiothérapie sera efficace, les médicaments étant métabolisés par le foie.
  • Evitez le plus possible tous les excitants le café, l'alcool et la cigarette afin de ne pas surcharger l'organisme, sans oublier tout produit sucré, le glucose étant la nourriture préférée des cellules cancéreuses. Pourquoi ne pas s'accorder une monodiète une fois par semaine, mais avec des aliments de haute valeur nutritive frais et non congelés ou en conserve, riches en fibres alimentaires, les moins transformés possible et, de préférence, issus de l'agriculture biologique : brocoli, chou-fleur, une légumineuse ( pois chiche, lentilles), du riz complet ou ½ complet
  • Des fruits rouges ou violets, riches en anthocyanes, des antioxydants naturels, bien assimilés par l'organisme et qui peuvent aider à lutter contre le stress oxydatif : fraises, framboises, myrtilles, mûres, airelles, cerises, cassis.
  • Les agrumes, avec leur chair et leur écorce ont également toute leur place, de par leur richesse en flavonoïdes anti-inflammatoires : orange, citron, mandarine (présence de tangéritine et de  nobilétine), kumquat. Evitez toutefois le pamplemousse, qui pourrait interférer au niveau d'un cytochrome hépatique avec certains traitements de chimiothérapie.
  • Tous les fruits de couleur jaune ou orangée (alpha et beta carotène) sont riches en lutéine ou zéaxanthine, ceux de couleur rouge de précieux alliés notamment dans le cancer de la prostate, de par leur teneur en lycopène : tomate cuite, concentré ou jus de tomate, de grenade ou de goyave au menu.
  • La quercétine, contenue surtout dans la peau de la pomme est une substance anticancer, à condition que le fruit soit issu de l'agriculture biologique, sous peine d'en consommer également les pesticides.
  • L'ail, l'oignon, surtout s'il est vert, l'échalote, la ciboulette mais aussi le poireau et les choux en général contiennent des sulforaphanes, des principes actifs aux vertus cancer testés : pensez à en incorporer au moins trois dans chacun de vos plats.
  • Tous les crucifères comme le chou chinois, le chou-fleur, le brocoli ou le chou rouge peuvent être râpés et mangés crus en entrée : un apport de « vivant » dans l'assiette, riche en micro- et macronutriments.
  • Côté protéines, les petits poissons gras, si possibles sauvages, apportent en plus des omégas 3, indispensables pour calmer le terrain inflammatoire, tout en permettant de faciliter les échanges cellulaires : saumon, maquereau, sardine (même en boite mais conservée dans de l'huile d'olive), anguille, foie de morue. Les crustacés (coquilles St Jacques,huîtres ...) sont d'excellentes sources de protéines et de zinc, un oligo-élément booster pour le système immunitaire. Les viandes blanches (volaille, dinde, veau) sont moins riches en acides gras saturés que la viande rouge ( pro-oxydante et proliférative de par sa teneur en fer).Les protéines végétales( légumineuses) sont une autre alternative : lentilles, pois cassé, pois chiche ,haricots mungo, quinoa. Cuites avec des algues kombu, elles sont encore plus digestes.
  • Côté glucides, si les sucres rapides sont à bannir, leur consommation version lente est nécessaire à l'organisme : il suffit d'opter pour les bons éléments représentés par le pain au levain, le pain multi-céréales ou le pain des fleurs, dénué de gluten( à base de farine de sarrasin, de riz, de quinoa), du riz complet ou semi-complet (suivant l'état de la muqueuse intestinale), de la quinoa, du boulghour (plutôt de sarrasin),de muesli et de pommes de terre (avec sa peau), de patates douces ou d'ignames.
  • Les lipides, issus d'acides gras saturés sont à éviter le plus possible : huile de palme, de coco, viandes rouges, charcuteries mais aussi préparations industrielles. Les cuissons au beurre comme celles au barbecue sont génératrices de substances supposées cancérigènes ( réaction de Maillard, acrolamide, benzopirène). Les huiles végétales (toutes de 1ère pression à froid) de lin, de colza, de cameline, de périlla sont, quant à elles, riches en omégas3, des acides gras polyinsaturés bénéfiques pour les membranes cellulaires : veillez toutefois à les conserver au frigo une fois ouverte afin d'éviter leur oxydation et à ne pas les faire chauffer. Pour la cuisson, l'huile d'olive est parfaite, du fait de la présence d'omégas 9, plus stables à la chaleur.
  • Certains champignons comme le shitaké, le maïtaké, la pleurote ou le champignon de Paris peuvent aider à activer le système immunitaire, à condition toutefois de vérifier leur provenance : ils ont aussi la capacité de concentrer les métaux lourds
  • Les herbes, les épices et les condiments ont toutes leurs places, dans une alimentation qui vise à être la plus saine possible : le curcuma, mélangé à un acide gras et à de la pipérine ( poivre noir), du curry, de la cannelle, du gingembre. Les herbes fraîches, en plus de leurs vertus vitaminiques, sont souvent riches en huiles essentielles de la famille des terpènes: elles augmentent l'apoptose des cellules cancéreuses et réduisent leur prolifération en bloquant  les enzymes nécessaires à l'invasion des tissus. Cerise sur le gateau: elles relèvent les saveurs d'une cuisine simple, aux cuissons douces, souvent incriminées d'être fade au niveau gustatif. N'hésitez pas à mettre sur le plat au moment de servir  brin de menthe, persil, coriandre, marjolaine, basilic, origan, romarin ou thym.
  • Le système intestinal est le site privilégié de la fabrication d'une bonne partie des lymphocytes, véritable armée de défense : encore faut-il qu'il soit riche en une bonne flore bactérienne , gage d'un système immunitaire équilibré. Le stress mais aussi la mauvaise alimentation et les traitements peuvent en partie l'endommager. D'où l'intérêt de pourvoir à son état en faisant régulièrement des cures de probiotiques, tout en y associant des aliments riches en ces précieux éléments : choucroute, tempeh, miso, kim chee,kéfir de fruits ou kombucha.

De l'eau sous toutes ses formes :

Il est très important de boire, non seulement pour assurer une homéostasie du corps mais aussi pour permettre une bonne élimination des toxines : une eau de source peu minéralisée , c'est-à-dire dont le pH résidu à sec est à 180°C< 100mg/litre, de l' eau citronnée (citron frais pressé), riche en vitamine C, une infusion, un jus de légume et du thé vert. Le sencha, le gyokuro ou le matcha sont les thés les plus étudiés et justifient de leurs vertus anti-cancer : 2 grammes pour infuser permettent de réaliser 6 tasses par jour.

Un bémol côté antioxydants :

  • La supplémentation * en vitamine C peut permettre de réduire les effets indésirables des traitements de radiothérapie et de chimiothérapie. Par contre, certains éléments comme le fer peuvent être prolifératifs, les cellules cancéreuses s'en délectant, tout comme le cuivre. D'autres éléments comme l'acide folique, peuvent interagir avec des chimiothérapies ** : il est important d'informer son médecin ou son thérapeute de tout complément pris et d'éviter l'auto-traitement, de manière générale.
  • Quelques règles de bon sens sont à respecter : pas de suppléments d'antioxydants durant toute la durée des traitements, pour les personnes qui reçoivent des traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie visant à détruire des cellules cancéreuses résiduelles, pas de suppléments d'antioxydants le jour qui précède la chimiothérapie, le jour même et le jour suivant. Pour les personnes ayant un cancer avancé, la prise de suppléments d'antioxydants est contre-indiquée.

Diminuer les effets secondaires, c'est possible :

En dehors des compléments des traitements destinés à combattre le cancer, des soins dits « de support » peuvent permettre largement d'atténuer les effets secondaires tels que la fatigue, les douleurs, la déprime, l'anxiété.

 

  • La fatigue *** est inévitable et permanente au cours d'une chimiothérapie, ses causes pouvant être multiples : anémie, dérèglement thyroïdien, progression de la maladie, effets secondaires de la chimiothérapie. Lors du congrès de l'ASCO 2007, le ginseng et la graine de lin ont été évoquées pour réduire en partie la fatigue.
  • L'acupuncture a également montré une amélioration concernant l'impossibilité de saliver (la xérostomie).

 

Pour faire face au choc émotionnel :

  • La découverte et l'annonce de la maladie constituent toujours un choc émotionnel et psychologique majeur. Il est essentiel de pouvoir poser les questions relatives aux différentes étapes du traitement décidé, de pouvoir exprimer ses craintes, de se faire préciser les démarches administratives : ne pas hésiter à s'adresser au psycho-oncologue, au diététicien, au naturopathe, à l'assistante sociale, en plus de son médecin : toute personne susceptible d'apporter écoute et soutien ne peut être que bénéfique.
  • Toute annonce de cancer induit une anxiété et une dévalorisation narcissique qu'il est important de réguler, aidé en cela par des médecines dites plus douces : aromathérapie, hypnose, yoga, EMDR, fleurs de Bach.
    Les émotions en surexpression ou négatives consomment beaucoup d'énergie et augmentent la fatigue, tout en générant du stress. Même si les résultats d'un traitement sont dépendants du type de cancer, de son stade d'évolution, de la présence ou non de métastases, la volonté de guérir est déterminante : plus la personne est convaincue qu'elle peut guérir, plus elle a de chance de s'en sortir.

Prendre enfin soin de soi :

  • Il est important de s'octroyer des moments de repos et à ne pas hésiter à déléguer des tâches, à se faire aider par son entourage (famille, amis, groupe de soutien) : c'est plus de temps accordé au sommeil si réparateur.
  • Apprendre à se relaxer en s'accordant au moins 15 minutes chaque jour pour rester seul ou pour se consacrer à des activités relaxantes: méditer, prier, écouter de la musique, lire un livre, un magazine, écouter les bruits de la nature ou tout simplement ne rien faire.
  • Continuer à faire de l'exercice **** permet d'aider à se relaxer et à mieux se sentir, à condition que les activités soient appropriées: 15 minutes de marche, de natation, de yoga, de Qi gong ou de tai chi au quotidien par exemple.
  • Les soins esthétiques sont un moyen de réhabiliter son image corporelle, souvent altérée, en plus d'être un moment privilégié de détente et de relaxation : recevoir une attention, se détendre n'est pas t'il l'un des meilleurs moyens d'oublier en partie son angoisse ?

L'amélioration de la qualité de vie en cas de cancer ne passe donc pas seulement par une bonne observance de son traitement. C'est aussi apprendre ou réapprendre à s'accorder des moments de repos, changer ses habitudes alimentaires pour nettoyer l'organisme, préparer sa convalescence en se consacrant à ce que l'on a peut-être toujours remis à demain : des activités à la fois apaisantes et enrichissantes pour le corps et l'esprit.

* Lamson DW, Brignall MS. Antioxidants in cancer therapy; their actions and interactions with oncologic therapies. Altern Med Rev. 1999 Oct;4(5):304-29. Review.
** Simone CB 2nd, Simone NL, et al. Antioxidants and other nutrients do not interfere with chemotherapy or radiation therapy and can increase kill and increase survival, part 1. Altern Ther Health Med. 2007 Jan-Feb;13(1):22-8. Review.
14. Simone CB 2nd, Simone NL, et al.
*** Sood A,Moynihan TJ. "Cancer-related fatigue: an update. "Current Oncology Reports 2005;7(4):277-82
**** Mutrie N,Campbell AM,Whyte F,et al. Benefits of supervised group exercise programme for women being treated for early stage breast cancer: pragmatic randomized controlled trial." British Medical Journal 2007;334( 7592):517

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