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Produits chimiques, les enfants en danger...

Produits chimiques, les enfants en danger... A lire aussi...

Sommaire

Consommer régulièrement des fruits et légumes, diversifier l'alimentation des tout-petits, mesures d'hygiène draconiennes pour évincer l'éventuelle bactérie pathogène dans l'assiette, des règles, des orientations alimentaires qui devraient produire leurs fruits et préserver nos enfants de futures pathologies.

La composition des produits d'hygiène, les emballages regorgent également de produits jugés plus que néfastes avec lesquelles nos chers enfants sont en contact au quotidien. Infections intestinales en expansion, augmentation de l'obésité chez l'enfant ainsi que de cas de cancer accru* sans oublier les dérèglements hormonaux constatés chez les plus jeunes, tous ces constats doivent peut être nous amener à reconsidérer notre façon de consommer. 

Manger sainement : une utopie ?

  • Les assiettes de nos chers petits contiendraient pas moins de 128 substances** jugées délétères et toxiques. C'est ce qui ressort, entre autre, d'une étude menée par l'association Générations Futures et le réseau européen (HEAL).
  • Aucun aliment n'est épargné puisque des molécules chimiques comme des plastifiants dont du Bisphénol A (BPA), des phtalates, du nonylphenol retrouvé dans des isolants, des plastifiants ou en tant qu' adjuvants de pesticides, des pesticides (atrazine, DDT, DDE, vinclozoline, chlordécone), des retardateurs de flamme bromés (PBDE), des dioxines, des furanes, des PCB ( polychlorobiphenyle ) et autres Polluants Organiques Persistants (POP), ou encore des métaux lourds ont été décelés tout aussi bien sur les fruits, la viande ou le poisson dont nous régalons au quotidien nos enfants( par contact avec les emballages ou directement dans les aliments).
  • Des analyses effectuées par le Codex alimentarius ont révélé que des pesticides ont été décelés dans les poissons séchés, fumés ainsi que des résidus d'antibiotiques dans la viande de volaille.
  • En moins de 24 heures, nos enfants seraient donc exposés, par le seul biais de l'alimentation, à un cocktail de molécules potentiellement dangereuses classées pour certaines d'entre elles comme molécules cancérigènes, soupçonnées de l'être quant elles ne sont pas qualifiées de perturbateurs endocriniens.
  • Un rapport du WWF( World Wild Fund) a dévoilé les résultats d'une analyse effectuée sur vingt sept échantillons d'aliments différents achetés en supermarché dans sept pays européens (Grande Bretagne, Italie, Espagne, Grèce, Suède, Finlande et Pologne). Sur les aliments analysés, composés à la fois de produits laitiers (lait, beurre et fromage), de viande (saucisses, lard, blancs de poulet, jambon et saucisson) , de certains poissons (saumon et thon), de pain, de miel et d l'huile d'olive, pas moins de huit groupes de substances chimiques furent retrouvés, à savoir des pesticides organochlorés, des PCBs, des retardateurs de flamme bromés, des substances chimiques perfluorées, des phtalates, des organoétains, des alkyphénols ainsi que des muscs artificiels.

Des risques potentiels pour la santé ?

  • En premier lieu, ces substances chimiques utilisées pour diverses raisons plus ou moins louables ( conservation, augmentation rapide du poids de l'animal, lutte contre certaines maladies, coût de production moindre etc...) vont venir polluer le système digestif ou passer dans le sang via le contact direct avec la peau( shampoing, couches culotte, crème) quand ce n'est pas par voie respiratoire (square près des champs traités aux pesticides). 
  • Le réseau européen Cascade, coordonné par le professeur Jan Åke Gustafsson, s'intéresse aux perturbateurs endocriniens*** contenus dans les aliments et à leurs conséquences sur la santé humaine. Ces dernier agiraient comme des hormones, pouvant entraîner des perturbations du système endocrinien, tout en demeurant facteur de risque de maladies comme l'obésité, différentes formes de cancer et de diabète, ainsi qu'une baisse de fertilité.
  • Bien que les doses ingérées pour chacune de ces molécules soient inférieures aux recommandations, le fameux « effet cocktail » demeure inquiétant puisque peu de données rassurantes peuvent démontrer une innocuité des effets de la combinaison de ces produits chimiques. Il reste à établir le lien de cause à effet, même si de nombreux scientifiques se sont penchés sur le problème depuis plusieurs années****.

Prise de conscience et initiative  :

  • Au niveau politique, la France s'est chargée de mettre en place le Programme National de Recherche sur les Perturbateurs Endocriniens (PNRPE), lancé en 2005 par le ministère de l'écologie et du développement durable afin de répondre aux recommandations du comité de la prévention et de la précaution (Comité de la prévention et de la précaution, 2003).
  • En parallèle, plusieurs études de cohortes mères-enfants ont été lancées ces dernières années en France et en Europe pour évaluer les risques sanitaires environnementaux, recensés dans le cadre du projet Enrieco.
    Des avancées certes mais qui ne suffisent pas à enrayer cette spirale de produits toxiques avalés encore régulièrement par toute une génération.


En attendant de voir peut être disparaître un jour ces pesticides, ces fongicides et insecticides, l'aspartame et les colorants artificiels, une alimentation, l'une des premières voies pour s'assurer une bonne santé, doit être issue la plus possible de l'agriculture biologique, la charte imposée par ce système de production diminuant ainsi les apports de pesticides et d'intrants chimiques. En parallèle, consommer au quotidien des produits en vrac, les moins industriels possibles, revenir à des produits basiques et simples pour nettoyer la maison, lire les étiquettes constitue une autre manière de vivre avec son temps tout en diminuant les contacts avec tous ces produits devenus dangereux, eu égard aux découvertes de nos scientifiques.

 
*rapport du Haut Conseil de la santé publique daté de 2008
**Carcinogenicity of tetrachlorvinphos, parathion, malathion, diazinon, and glyphosate ; Kathryn Z Guyton, Dana Loomis, Yann Grosse, Fatiha El Ghissassi, Lamia Benbrahim-Tallaa, Neela Guha, Chiara Scoccianti, Heidi Mattock, Kurt Straif - International Agency for Research on Cancer Monograph Working Group, IARC, Lyon, France. Publié en ligne le 20 mars 2015.
***Cytotoxic effects and aromatase inhibition by xenobiotic endocrine disruptors alone and in combination par Nora BENACHOUR, Safa MOSLEMI, Herbert SIPAHUTAR et Gilles-Eric SERALINI in : Toxicology and Applied Pharmacology
****RéfleXions en Gynécologie-Osbétrique, Juin 2008, Tome 1 - n°2, p 56-59. Nora Benachour et Gilles-Eric Séralini

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